mercredi 14 mai 2014

HP

Hello!

De retour d'un trop petit séjour à Londres, ville que j'affectionne particulièrement, même si je n'y ai mis les pieds que deux fois, je trouvais important de faire un article sur le clou de mon voyage. Non, je ne parlerai pas de Big Ben, qui n'a pas bougé; ni de la relève de la garde, toujours aussi prisé des touristes; ni de l'exposition du Tate Modern (en ce moment Matisse et ce jusqu'au 7 septembre prochain), même si c'est dans mon classement le deuxième clou de ce voyage. Mais plutôt de la visite de l'un des studios qui devraient être l'un des plus visités au monde, où l'on peut acheter la panoplie complète de l'uniforme d'un élève de Gryffondor : le Warner Bros Studio Tour London !

Alors non, je ne suis pas, enfin je ne pense pas être, une "PotterHead" (nom qui désigne les fans de la saga Harry Potter, pour les pas très cultes), mais j'avoue que depuis son ouverture en Mars 2012, mon cerveau m'envoie des signes subliminaux pour que j'aille accomplir le rêve de jeunesse de fouler du pied le chemin de traverse.

Pour ceux qui auraient besoin d'un rafraîchissement de mémoire (oui, je vous vois), la saga Harry Potter est à l'origine une série de livres, écris par J.K Rowling et dont le premier tome est sorti en 1990. C'est une série de 7 chefs d'oeuvres plus ou moins gros racontant la vie d'Harry Potter, un jeune sorcier  au destin palpitant menacé par Voldemort et ses partisans  qui va à l'école de magie de Poudlard dirigée par Dumbledore. C'est donc à la base une histoire plutôt enfantine qui, grâce à son succès planétaire à engendré une série de 8 films cultes qui ont notamment révélés Daniel Radcliffe et la jolie Emma Watson.

Pour vous mettre dans l'ambiance, je vous propose le générique, parce qu'il est mythique et envoûtant :




L'arrivée aux studios se fait par bus (ou voiture, si vous êtes riches) estampillé Warner Bros avec des images tirés du film. On sent bien-sûr que les producteurs ont su faire fructifier les succès de la saga au delà des films en arrivant devant le grand complexe industriel, il ne faut pas s'attendre à rentrer à Poudlard, je préviens les rêveurs. Et après avoir récupéré votre billet qu'il faut réserver à l'avance et payer 30 £ (c'est une somme, je l'admet), on entre dans ce que je vais nommer le hall d'entrée avec déjà, pour nous émerveiller, la présence de la voiture volante et les regard illuminés des petits et grands sortant de la boutique.
C'est donc parti pour une file d'attente (pas si longue) où l'on découvre déjà la chambre/placard d'Harry sous l'escalier du premier volet.
Après une petite escapade dans un cinéma où les films sont retracés avec des commentaires des acteurs principaux ont peut enfin commencer la visite.
D'abord la salle à manger immense, impressionnante, tous les adjectifs sont bons, avec les costumes des professeurs et ceux des élèves. On y rentre par la grande porte, tout aussi impressionnante.
Et puis on continue et on apprend pleins de choses, on voit des endroits cultes, comme la cuisine des Weasley ou encore le bureau de Dumbledore, celui d'Ombrage...
Il est juste très facile de retourner à ses 10 ans en deux secondes et de courir partout, attention.
On a aussi l'occasion de pénétrer dans des lieux incontournables, comme le Chemin de Traverse; et puis de goûter à des spécialités locales, comme la bière de beurre... Qui est assez chère et imbuvable, il faut le dire.
On peut aussi prendre un cours d'utilisation de baguette magique et chevaucher un nimbus 2000 au-dessus des rues de Londres.
Ensuite on passe à la partie plus technique, les masques, les maquettes... On y voit Dobby d'ailleurs !
Et puis on finit par Poudlard, parce que non, le château n'existe pas réellement, c'est en fait une grosse maquette qui, grâce à des montages ingénieux, parait dans les films comme un monstre de pierre authentique.

Et comment ne pas parler de cette visite sans la boutique. LA boutique. Tous vos espoirs d'enfants y sont réunis. Des baguettes, aux balais, aux grenouilles en chocolat en passant par les pulls confectionnés par la mère des Weasley... Le paradis sur Terre.
 Pour ma part j'ai ramené les livres, la première édition, que je trouve plus jolie, de façon à me replonger en enfance tout en travaillant mon anglais; je n'ai aussi pas pu résister à l'appel de l'écharpe de Gryffondor, dont je rêve depuis ma quatrième; et puis évidemment, des portes clefs à offrir pour ne pas me faire mordre de jalousie par mes amis.








Inutile de dire que je suis donc actuellement dans une période de re-visionnage de tous les Harry Potter en pensant à toutes leurs petites astuces; inutile également de préciser que j'ai adoré ce tour, j'imagine.

Je vous conseille vivement d'y aller, même si le prix est élevé, c'est bon pour les souvenirs et bon pour la culture ! (même mes néophytes de parents ont adorés ! que feraient-ils sans mes idées de visites géniales ? 

Sur ce, pleins de bisous.

Katy.

PS : Ils ont tout de même eu la bonne idée d'installer le "free wifi", pour nous donner la possibilité d'arroser nos proches de snaps rageants...



samedi 15 février 2014

Valou.


Hier, c'était la St Valentin.
Synonyme de fleurs pour les accouplées de mon lycée et de pleurs pour les esseulées désespérées. Il y a aussi ceux qui crient à la manipulation commerciale s'opposant aux amoureux transis qui ne louperaient leur célébration pour rien au monde. Et puis ce matin-là dans les journaux (Le Courrier de l'Ouest) on pouvait lire des messages à l'eau de rose, écris de tendre à tendre. Partout autour de nous est véhiculé l'idée que l'amour est l'unique chose bénéfique à l’épanouissement d'une vie. Il est d'ailleurs dur de trouver des références qui prouvent le contraire. Voici un petit récapitulatif des cas dans lesquels nous sommes sensibles de nous retrouver en ce jour de bisous affectueux. En bref, les pros et les contres.

  1. L'amour fou.
    La St Valentin donc, jour du Saint patron des amoureux. On peut croiser dans la rue, les hommes acheter fièrement leurs bouquets de roses (une seule pour les plus pauvres, ou plus romantiques je ne sais pas), et les filles les brandir presque hautainement pour faire jalouser leurs amies larguées. De son côté, le cinéma américain n’arrête pas. Dans presque tous ses films où l'amour entre en jeu, la tradition y passe. Ces couples langoureux et débordant d'amour, en quête du parfait cadeau et qui s’émerveillent devant un ours en peluche, semblent être le grand dada du grand public. Les romans à l'eau de roses ne sont quant à eux pas en reste, sans forcément se lier à la St Valentin, la recherche de l'amour (souvent assimilée au bonheur) est omniprésente. On peut le voir dans la littérature récente, avec, par exemple, Quand souffle le vent du Nord de Glattauer sous forme de romance épistolaire 2.0. Mais les écris des anciens ne nous abandonnent pas non plus, avec par exemple cette fameuse Madame Bovary de Flaubert qui cherche toute sa vie un amour passionnel et dévoué. Même le navigateur Google s'y met, et nous incite à aimer en nous proposant au dessus de sa barre de recherche de concocter des friandises a offrir à notre âme-sœur.


  2. Le déni.
    Cette partie de la population se sens généralement totalement renfrognée à cette période de l'année. Ce sont les élans de mauvaises fois qui sont multipliés par ces vilains petits canards de la société,  qui sont, soit célibataires (par choix ou malgré eux) soit dans un couple marginal. Leur camp est souvent moins représenté, comme s'ils étaient une part de la société, ou de nous même, que nous tentions d'oublier. Il y a bien  Mortelle St Valentin , film d'horreur léger datant de 2001 qui, en fait, montre un célibataire, autrefois éconduit, dans un esprit revanchard pitoyable. Ou encore le film  Valentine's Day  qui, malgré toute sa part de guimauve laisse une petite place à une soirée « anti St Valentin » dans laquelle se réunissent tous les espoirs déçus. En littérature, les démonstrations se font encore plus rares, avec par exemple, L'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeider, qui propose cette triste théorie selon laquelle l'amour aurait une durée limitée. Il n'y a donc pas beaucoup de références pour conforter les adeptes du rejet sentimental. Cela nous pousserais presque à demander : mais à quand la journée des célibataires ? (à méditer)



Il est vrai que les haineux des couples langoureux sont mal servis en cette période délicate pour leurs cœurs. Ils pourront tout de même se rattraper en écoutant Mon cœur, mon amour de cette chanteuse oubliée (on se demande pourquoi), Anaïs. Et puis, pour les autres, j'imagine que la chanson du moment n'est pas ce qu'il y a de plus compliqué à trouver !
Mais je pense que le plus important en ce jour de St Valentin, et que l'on oublie trop souvent, c'est de souhaiter leur fête aux Valentin justement. Allez, vous pourrez toujours vous racheter auprès d'eux avec des chocolats.


Katy.