samedi 15 février 2014

Valou.


Hier, c'était la St Valentin.
Synonyme de fleurs pour les accouplées de mon lycée et de pleurs pour les esseulées désespérées. Il y a aussi ceux qui crient à la manipulation commerciale s'opposant aux amoureux transis qui ne louperaient leur célébration pour rien au monde. Et puis ce matin-là dans les journaux (Le Courrier de l'Ouest) on pouvait lire des messages à l'eau de rose, écris de tendre à tendre. Partout autour de nous est véhiculé l'idée que l'amour est l'unique chose bénéfique à l’épanouissement d'une vie. Il est d'ailleurs dur de trouver des références qui prouvent le contraire. Voici un petit récapitulatif des cas dans lesquels nous sommes sensibles de nous retrouver en ce jour de bisous affectueux. En bref, les pros et les contres.

  1. L'amour fou.
    La St Valentin donc, jour du Saint patron des amoureux. On peut croiser dans la rue, les hommes acheter fièrement leurs bouquets de roses (une seule pour les plus pauvres, ou plus romantiques je ne sais pas), et les filles les brandir presque hautainement pour faire jalouser leurs amies larguées. De son côté, le cinéma américain n’arrête pas. Dans presque tous ses films où l'amour entre en jeu, la tradition y passe. Ces couples langoureux et débordant d'amour, en quête du parfait cadeau et qui s’émerveillent devant un ours en peluche, semblent être le grand dada du grand public. Les romans à l'eau de roses ne sont quant à eux pas en reste, sans forcément se lier à la St Valentin, la recherche de l'amour (souvent assimilée au bonheur) est omniprésente. On peut le voir dans la littérature récente, avec, par exemple, Quand souffle le vent du Nord de Glattauer sous forme de romance épistolaire 2.0. Mais les écris des anciens ne nous abandonnent pas non plus, avec par exemple cette fameuse Madame Bovary de Flaubert qui cherche toute sa vie un amour passionnel et dévoué. Même le navigateur Google s'y met, et nous incite à aimer en nous proposant au dessus de sa barre de recherche de concocter des friandises a offrir à notre âme-sœur.


  2. Le déni.
    Cette partie de la population se sens généralement totalement renfrognée à cette période de l'année. Ce sont les élans de mauvaises fois qui sont multipliés par ces vilains petits canards de la société,  qui sont, soit célibataires (par choix ou malgré eux) soit dans un couple marginal. Leur camp est souvent moins représenté, comme s'ils étaient une part de la société, ou de nous même, que nous tentions d'oublier. Il y a bien  Mortelle St Valentin , film d'horreur léger datant de 2001 qui, en fait, montre un célibataire, autrefois éconduit, dans un esprit revanchard pitoyable. Ou encore le film  Valentine's Day  qui, malgré toute sa part de guimauve laisse une petite place à une soirée « anti St Valentin » dans laquelle se réunissent tous les espoirs déçus. En littérature, les démonstrations se font encore plus rares, avec par exemple, L'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeider, qui propose cette triste théorie selon laquelle l'amour aurait une durée limitée. Il n'y a donc pas beaucoup de références pour conforter les adeptes du rejet sentimental. Cela nous pousserais presque à demander : mais à quand la journée des célibataires ? (à méditer)



Il est vrai que les haineux des couples langoureux sont mal servis en cette période délicate pour leurs cœurs. Ils pourront tout de même se rattraper en écoutant Mon cœur, mon amour de cette chanteuse oubliée (on se demande pourquoi), Anaïs. Et puis, pour les autres, j'imagine que la chanson du moment n'est pas ce qu'il y a de plus compliqué à trouver !
Mais je pense que le plus important en ce jour de St Valentin, et que l'on oublie trop souvent, c'est de souhaiter leur fête aux Valentin justement. Allez, vous pourrez toujours vous racheter auprès d'eux avec des chocolats.


Katy.

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